Les patrons de cabinet qui ont pris cette décision sont vite confrontés à une résistance active mais plus souvent passive de leurs collaborateurs.
Souvent présentée comme un progrès et une évolution incontournable, cette mutation engendre plus de craintes que d’enthousiasme.
C’est une décision stratégique qui s’accompagne d’un management sans faille du projet : un objectif défini, des rôles précisés, des moyens adaptés et un planning raisonné.
Avez-vous remarqué que lorsque l’on parle de faire gagner du temps à un collaborateur, loin de se réjouir, il s’inquiète ?
Gain de temps, pour lui (ou elle) est synonyme de perte de job.
A quoi va t il (elle) servir si il n’a plus rien à faire ? Que faire de ce vide ? Si je n’ai rien à faire, on va me virer !
Et puis, « vais-je y arriver ? » « Avec tous ces outils je ne maîtrise plus rien » « Et puis, je préfère le papier, au moins c’est tangible » et puis …
Nous avons là une partie des causes et des solutions au problème.
Le passage au numérique n’est pas une fin en soi. Même s’il semble évident et irrémédiable, ce changement nécessite de la pédagogie.
C’est au dirigeant et à l’encadrement de le concevoir et le mettre en œuvre avec l’ensemble des collaborateurs.
La décision est directive, elle relève des dirigeants. La mise en œuvre est participative.
Tout un art !
A suivre …
Christophe BERNARD - Associé Gérant Phase 2 Conseils